mercredi 23 mars 2011

Smart Grid : la Chine s’impose comme un marché incontournable


Smart Grid
A l’occasion de l’inauguration, la semaine dernière, d’un centre de R&D d’Alstom Grid à Shanghaï, Gabriel Grésillon revenait vendredi dernier dans les Echos sur l’importance que semble avoir pris le marché chinois de l’électricité pour les acteurs du Smart Grid. Le correspondant du journal à Pékin constate ainsi que la plupart des géants de l’énergie ont récemment tenté leur chance en Chine. En plus d’Alstom, c’est également le cas d’ABB, de Siemens mais aussi de Red Electrica de Espana ouGeneral Electric. Pour renforcer leurs implantations, ces deux dernières compagnies ont même signé un partenariat avec China State Grid. Un opérateur local qui pilote près de 85% du réseau national. Raisons de cet emballement ? Avant tout, la promesse de faire de bonnes affaires. Prévoyant un doublement de sa demande d’électricité en 2020, la Chine devrait en effet investir près de 270 milliards d’euros (2500 milliards de yuans) dans ses réseaux électriques d’ici 2015. Un investissement qui devrait notamment permettre de corriger quelques aberrations. Le China Dailyrévélait ainsi récemment qu’en raison de la faiblesse du réseau national, plus la moitié de l’énergie éolienne produite aujourd’hui en Chine n’était pas distribuée aux consommateurs.
Les normes de demain se décideront en Chine
Second enjeu : la définition des nouvelles normes de l’industrie électrique. Un chantier à dimension planétaire qui pourrait bien se jouer en Chine. Les autorités locales veulent en effet doter leur pays d’un réseau intelligent dès 2020. Un pari d’autant plus audacieux que cette nouvelle infrastructure devra être capable de transporter un courant de plus de 1000 kiloVolts, une première mondiale. Voilà qui devrait nécessiter quelques harmonisations entres industriels. Et qui explique la spécialisation du nouveau centre de R&D chinois d’Alstom Grid autour des infrastructures électriques ultra haute-tension. Avec ce nouvel investissement de 47 millions d’euros, le groupe renforce une implantation locale qui se composait déjà de douze usines et 2 000 salariés. Il était important de « devenir chinois en Chine » justifie Patrick Schuler, responsable de la stratégie chinoise d’Alstom Grid. Français, chinois et surtout « smart ».
SOURCE : Cleantech Republic

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