mercredi 9 février 2011

Hexifloat, une plate-forme marine pleine d’énergies


Hexifloat
Concept de plates-formes énergétiques marines, Hexifloat (et sa déclinaison en Sea Flower) propose d’exploiter, à proximité des côtes, un mix énergétique éolien, solaire, houlomoteur et hydrolien. Une technologie qui n’est pas sans rappeler de précédents projets d’îles artificielles énergétiques plus ou moins sérieux. A cette différence près que son développeur, Hann Ocean, veut donner une existence bien réelle au projet. Spécialisée dans la fabrication de pontons et plates-formes maritimes, la société veut en effet convaincre les autorités de Singapour de construire un premier projet-pilote au large de la cité-Etat.
Des îles modulables
Ce projet se présente sous la forme de plusieurs structures de forme hexagonale (Hexifloat) de 27 m de diamètre sur 1,7 m de profondeur agrégées comme les alvéoles d’une ruche (d’où le nom de Sea Flower) composées de 6 plates-formes Hexifloat greffées sur une plate-forme centrale. Chaque plate-forme Hexifloat en aluminium peut recevoir séparément ou ensemble un jeu d’éoliennes offshore, de panneaux solaires, de récupérateurs d’énergie des vagues et de récupérateurs d’énergie des courants. Cet ensemble Sea Flower pourra mesurer 72 mètres de diamètre, mais on peut imaginer des fermes plus vastes formées de plusieurs Sea Flower mises bout à bout tel un chapelet d’îles assemblées en fonction de la force des courants et des vents.
Hexifloat
Hexifloat (cliquez pour agrandir)
Une étude de faisabilité en cours
L’idée concernant ces pontons multi-énergétiques semi-submersibles est d’utiliser les énergies marines (permanentes) en complément des énergies fonctionnant de façon discontinue comme le solaire et l’éolien. Il s’agirait ainsi de maximiser, en terme de production d’énergie, chaque mètre carré occupé en mer par les plates-formes qui seraient situées non loin des côtes de façon à diminuer la distance du câblage à la terre. L’utilisation des panneaux photovoltaïques en mer étant la technologie qui pose le plus de problèmes, Hann Ocean a commencé à mener une étude de faisabilité en bassin à Singapour, avec la participation de la branche canadienne d’AEG Power Solutions. Hann Ocean a commencé aussi à réfléchir à des solutions de câblage efficace ou de stockage de l’énergie produite dans des batteries en mer. Pour chaque module le constructeur prévoit une production de 134kWp dont 48 kWp d’origine solaire, 18 kWp d’origine éolienne, 45 kWp d’origine houlomotrice et 23 kWp d’origine hydrolienne.

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