vendredi 5 novembre 2010

La mise en attente de documents médicaux n'empêche pas leur transmission

Dans les zones rurales où l'accès à la Toile est limité, Bytewalla stocke sur l'ordiphone les données à transmettre, puis les envoie et les met à jour automatiquement dès que la connexion est rétablie.

Pour permettre aux infirmières présentes sur le terrain, dans les pays en développement, de communiquer plus efficacement avec les hôpitaux même lorsque la connexion Internet est impossible, autant compter sur le mobile, notent des responsables du projet Bytewalla. Ceux-ci proposent une architecture de mise en attente pour les téléphones sous Android, qui permet de stocker sur un appareil portable des documents – comme des dossiers médicaux, par exemple – qui seront envoyés plus tard, lorsque la connexion au web sera rétablie. Ou lorsque l’infirmière parviendra dans une zone où l’accessibilité au Net est assurée.


Un système logiciel développé en open source

"En Ethiopie, seul 0,4 % de la population a accès à Internet. Il s’agit d’un défi majeur pour les équipes médicales qui cherchent à transmettre des informations par voie électronique aux hôpitaux", explique Malik Arshad Wahaj, l’un des chercheurs responsables du projet. Concrètement, le système logiciel développé par les scientifiques est basé sur un modèle en open source. Il s’installe sur un ordinateur ou un ordiphone avec le système d’exploitation Android, sous la forme d'une application mobile. Les informations stockées dans le disque dur de l’ordinateur sont transmises au téléphone, voire à plusieurs appareils.


Une solution peu coûteuse

Dès que l’un d’eux accède à la Toile, les données sont transmises et mises à jour. Le système ayant pour avantage, selon les chercheurs, d’être peu coûteux par rapport à la mise en place d’une infrastructure high-tech plus complexe. L’une des solutions avancées par les scientifiques pour améliorer ce type de système consiste à équiper les collaborateurs des transports publics dans les zones rurales de smartphone sous Android. Ce, pour augmenter le nombre de points d’accès potentiels.

SOURCE : L'Atelier

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