vendredi 10 septembre 2010

Utiliser les fréquences TV délaissées pour étendre l'accès au web ?

L'université de Rice s'apprête à tester l'utilisation des "zones blanches" - disponibles depuis le passage au numérique - pour offrir un accès à Internet aux foyers non desservis par le réseau sans-fil.

Pour développer les réseaux Internet et offrir un accès moins onéreux aux populations non desservies, pourquoi ne pas utiliser les "white space" des fréquences hertziennes ? Celles-ci ayant été rendues disponibles lors du passage de la télévision analogique au numérique, rappelle une équipe de la Rice university. Le projet des scientifiques, qui vient de recevoir le soutien financier de la National Science Fondation (NSF), est baptisé "technologie pour tous". Il consiste à utiliser les canaux TV vacants pour fournir un accès à Internet. L'idée est de transmettre des données par l'intermédiaire de fréquences inutilisées - chaînes dormantes ou espaces laissés initialement disponibles pour éviter une saturation du réseau.


Déployer un réseau dans des zones non desservies

L'avantage de cette technologie ? Elle emprunte des fréquences basses, entre 500 et 700 MHz, qui permettent une vitesse de diffusion supérieure aux réseaux large bande conventionnels. "Les signaux se propagent plus loin et pénètrent plus facilement au travers des murs, ce qui étend la couverture du réseau", explique à L'Atelier Edward Knightly, responsable du projet. L'initiative va permettre de développer ce type de réseau dans un quartier de Houston, au Texas. L'un des objectifs du projet étant d'étudier sociologiquement l'adoption de cette technologie, auprès de quatre milles personnes.


Les premières pierres d'un projet sur le long terme

Le scientifique reconnaît qu'il s'agit pour le moment de la première phase de déploiement et d'évaluation de cette technologie. "L'enjeu de ce projet est de démontrer toute la performance et tous les avantages en terme de coût d'un tel déploiement", précise-t-il à L'Atelier. Pour mémoire, Google envisageait déjà d'utiliser l'espace du dividende numérique resté disponible pour déployer des réseaux Internet sans-fil dans un grand nombre de villes américaines.

SOURCE : L'Atelier

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