lundi 1 mars 2010

Des réseaux de capteurs pleinement exploités doivent être moins énergivores

L'utilisation de capteurs organisés affectera positivement plusieurs secteurs, mais à condition de surmonter l'obstacle de la consommation énergétique. L'utilisation de régulateurs de communication s'annonce comme une solution.

Les réseaux de capteurs sans-fil joueront un rôle essentiel dans différents domaines comme les bâtiments intelligents, la télémédecine ou encore l’agriculture, prédit un chercheur indien de l’université technique de l'Uttar Pradesh. Avant cela, plusieurs obstacles restent à relever. Le premier d’entre eux concerne la consommation énergétique. Que les capteurs soient alimentés par batteries ou qu’ils récupèrent l’énergie d’autres sources, l’important est de développer du matériel qui consomme cette énergie de manière intelligente. A titre d’exemple, le chercheur propose un système permettant de réduire la consommation de manière significative. Cela en utilisant un régulateur de communication en plus du microprocesseur.


Utiliser un régulateur de communication

Celui-ci, en plus de gérer la collecte des données, est en effet responsable de leur transmission : il met en route le transmetteur le moment venu, s’assure que les données ont bien été reçues, les retransmet si nécessaire, etc. Tout cela l’oblige à rester allumé, et donc à consommer de l’énergie tout au long du processus. Le chercheur explique donc que l’emploi d’un régulateur qui prendra à sa charge tous les protocoles de communication permettra de n’activer le microprocesseur que pour collecter des données. La consommation énergétique totale peut ainsi être réduite jusqu’à 65 %.


Coût, connectivité, interopérabilité, fiabilité...

Par ailleurs, le chercheur explique que les réseaux de capteurs pourraient servir à réduire la consommation énergétique des bâtiments ou à en améliorer la sécurité. Mais il faudra d’abord réduire le coût du matériel, améliorer la qualité de la connectivité en intérieur, ou encore la facilité de programmation et de reprogrammation des réseaux. En télémédecine aussi, des challenges restent à relever, comme l’interopérabilité entre les différents appareils utilisés. Enfin, l’agriculture pourrait utiliser les réseaux de capteurs pour déterminer l’état des sols et anticiper les sécheresses. Pour le chercheur, il faudra cependant améliorer la fiabilité des systèmes et des standards existants avant d’espérer tirer pleinement profit de leur potentiel.

SOURCE : L'Atelier

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