jeudi 24 septembre 2009

Congrès de la FNCCR: Rapport Hauet sur la fragilité des réseaux d'électricité

Le 34ème congrès triennal de la FNCCR s'ouvre demain, mardi 22 septembre, au centre des congrès de l'Impérial palace d'Annecy. A 15h30, une séance plénière, présidée par Xavier PINTAT, Sénateur de la Gironde et Président de la FNCCR, et intitulée "Sécurisation des réseaux face aux risques climatiques, où en est-on?", permettra de confronter les approches de Michel Francony, Président du Directoire d’ERDF, de Pierre-Franck Chevet, Directeur général de l’énergie et du climat, du MEEDDEM, de Philippe Ducène, Conseiller général, Président du Syndicat départemental d’énergies de la Dordogne, de Frédérique Massat, Députée de l’Ariège, Secrétaire générale du Syndicat départemental des collectivités électrifiées de l’Ariège, de Laurent Tardif, Président du SYCABEL, de Charles Revet, Sénateur de la Seine-Maritime, Président du Syndicat interdépartemental de l’eau Seine-Aval, et de Bernard Vadon, Président du SERCE.

En préalable à ce débat, la FNCCR rend publique une étude technique consacrée à la fragilité des réseaux publics de distribution d'électricité face aux risques climatiques majeurs.
Confié à Jean-Pierre Hauet du cabinet KB Intelligence, ce rapport examine en conclusions trois stratégies :
> La stratégie actuelle, qui correspond à la stratégie sous-jacente à la formation des nouveaux tarifs d’utilisation des réseaux publics d’électricité approuvés pour une durée de 4 ans à compter du 1er août 2009. C’est une stratégie de poursuite et d’accélération de la relance des investissements amorcée à partir de 2005. Il est à observer qu'elle n’est pas financée au-delà de l’expiration du TURPE 3 (fin juillet 2013) et suppose que la capacité de financement suffisante sera laissée à ERDF par son actionnaire (problème du dividende qui sort du champ de la présente étude) et ne s’inscrit pas dans une vision à long terme claire.
> Une stratégie de cohérence qui consisterait à aligner la stratégie de sécurisation du réseau de distribution sur celle suivie par le réseau de transport, de façon à parvenir à la même date à un ensemble présentant des niveaux de sécurisation homogènes. C’était d’ailleurs la philosophie des rapports Piketty des années 2000 et 2001 et qui préconisait un effort de sécurisation supplémentaire de 450 M€/an sur 15 ans, répartis à raison de 1/4 sur le réseau de transport et 3/4 sur le réseau de distribution. Le réseau de transport a pris du retard mais se fait fort de le rattraper et d’atteindre l’objectif se sécurisation visé à fin 2017 au prix d’une enveloppe globale actualisée à 2.4 Mds €.
> Une stratégie de doublement des efforts: si les ressources mobilisables, ou si les contraintes sur le prix de l’électricité, conduisaient à étaler le scénario « de cohérence », il semble que le minimum à viser serait le doublement de l’effort de sécurisation (230 M€/an en €2006) tel qu’il a été retenu par le plan Aléas Climatiques. Cela veut dire un accroissement de l’effort d’investissements d’environ 10% des investissements totaux d’ERDF afin de parvenir à un horizon de l’ordre de 2025 à une situation assainie. Au point de passage de fin 2017, la simulation effectuée donne un taux moyen d’enfouissement du réseau HTA de 51.2% et un kilométrage de fils nus subsistant de 33.000 km

Cliquez ici pour consulter l'étude technique consacrée à la fragilité des réseaux publics de distribution d'électricité face aux risques climatiques majeurs.

Source : FNCCR, 21/09/09

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